Tamara Drewe

Publié le par rhodathewaves.over-blog.fr

TamaraDrewe.jpgFilm britannique de Stephen Frears.

J'aimerais tellement qu'il existe un endroit comme ça. Un charmant village anglais. Pas trop loin de Londres. La campagne domestiquée. De ravissants cottages. Le pub/auberge traditionnel tenu par une accorte autochtone. Une résidence d'écrivains dans une ancienne ferme. Un homme à tout faire à la musculature développée Une hôtesse attentionnée et bonne cuisinière. Le thé, les scones et la cream.

J'aimerais tellement passer mes vacances là bas plutôt que dans la criaillerie d'un club de vacances. J'aimerais y retrouver les ombres des demoiselles Benett. Et même l'ombre de Barbara Pym.

J'ai tendance à idéaliser les écrivains. Particulièrement les écrivains anglais. Ils sont courtois, sensibles, distingués et font preuve d'un humour distant et subtil. Stephen Frears, ou peut-être Posy Simmonds qui écrivit la bande dessinée dont ce film est tiré ne partagent pas mon avis. Les écrivains sont menteurs, tricheurs, avides de succès facile, amateurs de ragots, jaloux,prétentieux ... Dans le meilleur des cas ils allient gentillesse et impuissance.

Pimentez une telle assemblée avec une jolie brune au petit nez dont le short trop court ne masque pas le feu aux fesses, avec deux adolescentes en pleine montée d'hormones, avec un rocker maquillé.

Vous obtenez une situation explosive et cocasse, un joli film qui fait plaisir à voir.

Promis, la prochaine fois, j'irai voir celui sur les massacres de Nankin, on peut pas toujours rigoler.

Publié dans Films

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