Détective Dee, le mystère de la flamme fantôme de Tsui Hark

Publié le par Rhoda

 

Détective DeeJe viens de voir un nanar chinois.

 

Lectrice assidue de romans policiers, un de mes héros favoris, dans le genre polar historique, est le juge Ti, vrai héros de la littérature policière chinoise, récupéré, mis au goût occidental, amplifié par l'écrivain hollandais Robert Van Gulik dans les années 50.

 

J'étais ravie qu'il soit porté à l'écran par Tsui Hark.

 

Hélas, ce détective Dee ne ressemble guère à mon juge Ti. Il se sert plus des arts martiaux que des arts cérébraux. A part une très jolie scène de combat dans un monde souterrain où les assaillants s’inspirent de marionnettes, je me suis ennuyée pendant ces scènes malgré la diversité et la fantaisie des armes employées.

 

Et si on peut accepter un monde où l’on court sur les arbres, où l’on se consume de l’intérieur, il faut que tout ça conserve une logique interne et ne pas autoriser le héros à l’emporter à la faveur d’une chance inexpliquée.

 

Bref, déçue  déçue déçue, malgré les magnifiques coiffures de l’impératrice, malgré leurs mignonnes coiffures à tous en fait, qui offrent une solution vraisemblable à une de mes principales préoccupations.

 

Bien loin derrière Les Trois Royaumes.

Publié dans Films

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